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PLF 2024 >> Volume d’emplois : suppressions pour les Finances !

L’examen du PLF 2024 et sa confrontation avec les chiffres est sans appel : les belles promesses de la déclaration de presse viennent se briser sur le mur de la réalité…

LA VÉRITÉ DES CHIFFRES

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Il faut préciser d’emblée l’habileté du gouvernement à jouer avec les chiffres, diffusant ici des emplois en ETP (Équivalents temps plein) et là en ETPT (Équivalents temps plein travaillé). Précisons, par exemple, qu’un agent à temps plein recruté en juillet compte comme 1 ETP mais 0,5 ETPT.

Ainsi, le ministre a défini trois chantiers prioritaires dont le régalien (armée, police, justice). Les agents du ministère de l’économie, en particulier ceux en charge du recouvrement des recettes publiques et du contrôle de l’impôt, seront sûrement très heureux de découvrir qu’ils n’en font pas partie, ni du périmètre, ni des priorités…

AUX FINANCES

En effet, dans un contexte tant vanté de « stabilisation » de l’emploi public, comptant quand même la création nette de 8 273 ETP au sein de l’État et de ses opérateurs, le ministère de l’économie supprime 65 ETPT…

Mais c’est au total 219 emplois qui disparaissent du plafond d’emploi à la DGFIP ! Et encore, ce chiffre de -219 tient compte de la création de 250 emplois dans le contrôle fiscal, aggravant les suppressions d’emploi dans les autres missions, y compris celles nécessaires en amont des contrôles !

De plus, si on compare avec le plafond d’emploi prévu par le PLF 2023 (et même pas respecté), c’est 671emplois qui ont été rayés des effectifs autorisés Les agents de Bercy doivent donc être bien conscients que même quand on crée des emplois dans l’État, leurs missions vont continuer à être sacrifiées et leurs emplois constituer le réservoir de réduction de la dépense publique.

CONCERNANT L’ENVIRONNEMENT

Le gouvernement ne nous trompera pas plus sur la question environnementale. Nous pourrions rappeler ici que le rapport Pisani-Ferry / Mahfouz plaidait pour la création d’un impôt spécifique sur le patrimoine des classes sociales les plus fortunées… Et un besoin d’investissement jusqu’à 34 milliards d’euros d’investissement public supplémentaire par an jusqu’au moins l’année 2030…

Quant au PLF 2024 propre au ministère de l’écologie, alors que 8 000 emplois ont été supprimés depuis 2017, que des transferts massifs de missions ont d’ores et déjà été opérés à d’autres ministères et collectivités, la saignée risque de se poursuivre dans la lignée de la loi 3 DS… À l’évidence, le PLF 2024 ne saurait répondre aux besoins de ce ministère !

Merci aux camarades de la l’Union Fédéral des Syndicats de l’État CGT pour cette information, issue de leur journal syndical : Fonction publique.

Article publié le 6 novembre 2023.


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