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Edito - Mouton Noir n°17

La rentrée, se fait dans un contexte particulier de crise écologique, énergétique, et économique. Au mois d’août, Macron nous a annoncé la fin de l’abondance, suggérant ainsi que la grande majorité des Français vit l’opulence. Il nous a annoncé également que nous entrons dans une phase de rationnement et de coupures électriques en prévision.

Mais abondance pour qui ? Pour les 1 % les plus riches qui ont bénéficié des largesses de l’État, des entreprises qui ont bénéficié des milliards d’Euros distribués également par l’État.

Mais qu’en est-il de la majorité de la population qui a constaté les conséquences désastreuses des choix du gouvernement et des gouvernements précédents sur les services publics (hôpitaux, école, Finances Publiques.. ). Oui, on a vu cet été, les services d’urgence fermés, les pompiers se battant contre les incendies avec le peu de moyens à disposition (1 canadair sur 2 n’est pas en état de voler), un entretien de nos forêts déficients faute de moyens humains à l’office des forêts, des écoles où il manque des instituteurs et des professeurs, des auxiliaires pour accompagner les enfants en situation de handicap…

On nous a annoncé une augmentation de la valeur du point d’indice de 3,5 % et ce dès le mois de juin et en juillet c’est acté par la loi. Circulez, il n’y a plus rien à voir…

Bien sûr, on nous a bien fait comprendre que nous étions un coût (7,5 milliards d’Euros dixit le ministre) et que « cette revalorisation, la plus importante depuis 1985, est une mesure forte pour faire face au contexte d’inflation et protéger le pouvoir d’achat des agents publics ». Oui, on se sent très protégés.

Et on devrait dire « Merci patron » !

L’inflation nous fait perdre quasiment le double rien que sur l’année. N’en déplaise à certains, non le compte n’y est pas. 25 % de perte de pouvoir d’achat ces 20 dernières années, des grilles qui se tassent inexorablement vers le Smic, ce n’est pas acceptable.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la situation des emplois est toujours aussi dramatique tant au plan national qu’au plan départemental : (- -61 B, -60 C sur le département soit environ 15 % de vacances d’emplois et ceci sans compter les situations particulières qui ne cessent de progresser) !

On peut continuer à nous parler d’efficience et de modernité mais à force de tirer sur la corde celle-ci se casse.

On attend de voir ce que va donner le vote du budget 2023 mais une chose est sûre, la DGFIP sera toujours au tableau d’honneur des suppressions d’emplois dans la Fonction Publique. Il est même question de faire passer la réforme des retraites dans le plan de financement de la sécurité sociale (passage à 64 ou 65 ans pour faire valoir ces droits à la retraite), à grand coup de 49-3.

Mais face à ce mépris, on nous trouvera toujours en face.

D’ores et déjà, nous appelons à se mettre en grève et à participer à la manifestation interprofessionelle pour la hausse de nos salaires qui se déroulera ce jeudi 29 septembre à 14h Place Denfert Rochereau !

Dans l’indépendance entre les partis et des syndicats, la CGT Finances publiques appelle à s’inscrire ensuite à la marche nationale à l’appel de syndicats, de partis et d’associations pour le blocage des prix et la hausse des salaires, qui se déroulera à Paris le dimanche 16 octobre !

Article publié le 30 septembre 2022.


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