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SIP du 93 en détresse

La tempête GMBI continue de percuter les services. Après le SDIF, ce sont les SIP qui se retrouvent inondés de demandes. Une fois passé le raz de marée de la période déclarative et de la taxe foncière, voici désormais venue la période des réclamations sur les taxes d’habitation et sur les locaux vacants.

Déjà en sous-effectifs pour effectuer leurs missions, les SIP se retrouvent la tête sous l’eau pendant la période des taxations d’office. Les agents ne sont pas soutenus ni entendus, la « Prime GMBI » ne compense en rien les efforts fournis et ne prend pas en compte tout le travail à venir. Même si la DG reconnaît quelques dysfonctionnements et problèmes, cela ne se traduit par aucun acte. Pas de réel renfort dans les services, pas de prise en compte de l’épuisement des équipes qui, toute l’année 2023, ont subi une surcharge de travail à cause de l’usine à gaz GMBI.

Toutefois, l’épreuve ne s’arrêtera pas à l’échec de GMBI. Car au-delà de ce ratage, un projet plus réfléchi suit son cours.

N’oublions pas qu’au 01/01/2024 tous les secteurs d’assiette des SIP du 93 devront disparaître : aux SIP de s’organiser pour gérer leur réorganisation, chacun de son côté, chacun à sa manière. Cela va créer une insécurité supplémentaire pour les agents et des disparités entre les services. Comment aborder l’avenir dans les SIP sereinement ?

Supprimer les secteurs est la première étape qui permettra de vider les SIP de leurs missions et de les faire disparaître. La direction propose des organisations en « blocs fonctionnels ». Le terme semble attrayant mais cela permettra surtout à terme d’envoyer de nombreuses missions vers des services externes et ainsi de supprimer encore plus de postes.

Cela va de pair avec la disparition de la majorité des missions de recouvrement dans les services du PRS et donc à terme il n’y aura plus de recouvrement dans les SIP, seulement des agents d’assiette qui feront aussi du recouvrement « simple » et répondront aux questions« générales ».
Malgré les différentes réformes, les nouvelles missions, la multiplication des canaux de contact, le manque récurrent d’effectifs, les suppressions d’emplois, les nouvelles applications informatiques, les bugs informatiques, les annonces précipitées du ministère et l’absence de reconnaissance de leur travail, les agents des SIP ont prouvé qu’ils étaient en capacité de maintenir un service public de qualité.

Mais ne nous y trompons pas. La privatisation de la DGFIP est en marche. Les agents attendent des réponses fortes de la DG, pas une prime dérisoire et ni des messages de soutien. Ils veulent des actes.

Article publié le 20 décembre 2023.


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