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Expérimentation du "bureau flexible" à la DGFIP 68
Extrait du journal La Cigogne de la section CGT Finances Publiques du 68
Le « Flex Desk », un nouvel espace de travail ?La crise sanitaire a amené nos politiques et « haut-fonctionnaires » à repenser les espaces de travail.
En matière d’espace de travail, il semblerait que la DGFIP veuille aller plus loin mais prudemment. Elle aurait donné son feu vert à certaines Directions locales, pour expérimenter le « Flex Desk ». La DDFIP 68 a quant à elle expérimenté depuis le mois d’octobre 2020 le Flex Dfesk au sein même de la Direction, la division BLI. Les retours de cette expérimentation, présentée en CTL, seraient, selon elle, positifs :
- Favoriser la communication entre les agents partageant le bureau sur l’ensemble des sujets du service-mettre en place des méthodes de travail davantage collaboratives-favoriser de nouvelles habitudes de travail ( zéro papier)
– Optimisation des surfaces de bureaux
– En prime comme retour positif, avoir la possibilité de modifier sa posture de travail en étant débout ou assis(cela a été très apprécié...)Elle envisagerait de l’entendre d’autres services(si affinités)...
« Flex Desk » ou « Desk Sharing »,est un anglicisme qui se traduit en français par « Bureau fléxible » ou « Bureau partagée ». Autrement dit, l’agent ou le salarié ne dispose plus de bureau propre.Il a été déjà appliqué dans certains secteurs privés( journalisme, la poste...) et s’est avéré être un échec total.
Avec le Flex Desk, cela signifie :
– Une déshumanisation : provoqué par la perte de bureau propre. Les photos de ses enfants, de son(sa) conjoint(e) et ses chats et chiens n’ont plus cours, ainsi que toute décoration ayant un caractère personnel
– Un nettoyage quotidien à assurer soi -même ; le Flex Desk s’accompagne toujours du Flex clean : à la fin de la journée , le salarié doit ranger ses affaires dans un casier pour faire place nette. Si ce n’est pas fait, selon un syndicat des Journalistes, le chef s’ en charge.-une perte de temps : On peut estimer un temps perdu à trouver un bureau libre, le nettoyer, y mettre ses dossiers, son PC portable le cas échéant, puis en fin de journée le ranger, le nettoyer, à environ 40 -45 minutes par jour.
– risques accrus de circulation de virus : La Cigogne vous laisse imaginer ce que cela peut donner dans le contexte sanitaireactuelle.
En outre, espérons que toutes les mesures seront prises pour éviter une course quotidienne, chaque matin de nos collègues afin trouver un coin pour travailler.
Tous ensembles, rejetons toute velléité d’élargissement d’une telle expérimentation
Article publié le 26 février 2021.