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Action sur le service Comptabilité de la DDFIP 93
Ce jeudi 21 janvier, les agents du service comptabilité de la DDFIP 93 ont appris, suite au comité technique départemental, qu’ils seraient en charge des deux caisses du nouveau bâtiment Berlioz.
Alors qu’ils n’exercent plus une activité de caisse que pour les autres services de la DDFIP (SDE, SIE Bobigny, PRS, DFT, Paierie Départementale ou RNF), les agents ont été mis devant le fait accompli sans aucune concertation.
Pour rappel, la DDFIP 93 a décidé de fermer les caisses en numéraire de la paierie départementale, des SIE de Bobigny et de Noisy-Le-Sec et maintenant décide de fermer la caisse en numéraire du SIP de Bobigny, le tout afin d’économiser des emplois et de tout transférer sur le service comptabilité de la DDFIP !
Alors que le service a déjà perdu deux agents C, un contrôleur, et un inspecteur en l’espace de quatre ans, avec un effectif actuel de 12 agents, tous les agents pensaient que les caissiers que nous formons en parallèle sur nos activités allaient réintégrer le service.
Surtout qu’en 2021, 3 contrôleurs partiront en retraite, une autre contrôleuse vient de passer l’oral d’inspecteur et une des agents a demandé un rapprochement !
Alors que cette situation est connue depuis des mois, aucune réunion de service n’a été organisée. Et pour cause, notre hiérarchie savait déjà que deux de nos agents seraient affectés sur la caisse du Berlioz et préférait nous mettre devant le fait accompli plutôt que d’oser venir nous en parler !
Actuellement, nous ne savons toujours pas comment leurs missions pourront être assurées et les agents formés sur les tâches qu’ils accomplissent.
Et avec deux agents qui seront maintenant affectés en permanence sur la caisse, avec les remplacements qui se reporteront sur tout le service, comment pourrons-nous nous former tout en prenant en charge de nouvelles missions ?
En parallèle, les deux caissières sont confrontées à une augmentation de leur charge de travail avec la décision du Tribunal de Bobigny de ne plus centraliser les scellés.
Chaque commissariat prend rendez-vous individuellement, ce qui mobilise les caissières quand elles sont censés au contraire participer aux activités du service en organisant le planning des dépôts. L’arrêt de cette centralisation a mécaniquement augmenté le nombre des erreurs qui se reporte là aussi sur la caisse lors du recomptage.
Article publié le 22 janvier 2021.