vous êtes ici : accueil > Dossiers thématiques > Egalité dans le monde du travail

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte
Document à télécharger

MAG Syndical n°48 - Spécial 8 mars 2024

Éditorial :

Le 8 mars n’est ni la fête de la femme, ni la fête des mères ou encore moins la Saint Valentin. C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie. C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.

Dans toutes les administrations, y compris à la DGFiP, les femmes subissent des inégalités de carrière, de revenus, d’autant plus si elles sont mères. Un déroulement de carrière ralenti et les tâches domestiques et familiales leur incombent toujours, sans parler des violences sexistes et sexuelles.

À l’image de la campagne CGT #unjoursansnous, faire la grève féministe le 8 mars est l’occasion de rendre visible ce que serait un jour sans nous, les femmes au travail. Car un travailleur sur deux est une travailleuse et nous sommes même plus de 60 % à la DGFiP.

Aujourd’hui, tous secteurs confondus, les femmes gagnent toujours un quart de salaire en moins que les hommes. À la retraite, elles sont de nouveau pénalisées car leurs pensions sont inférieures de 40 % en moyenne. Dans la fonction publique, contrairement aux idées reçues, c’est 13 % d’écart et même 30 % en intégrant les primes.

Le temps des femmes est aussi très différent du temps des hommes, c’est le premier facteur expliquant les inégalités professionnelles. Assumant toujours l’essentiel des tâches ménagères, les femmes sont confrontées à des doubles journées, et ce sont elles, en grande majorité, qui prennent les temps partiels. Il ne faut plus que les femmes soient contraintes de sacrifier leur travail ou d’enchaîner les doubles journées (70 % des tâches domestiques et familiales sont assumées par les femmes) ! Le manque de temps, la précarité, l’absence de réel service public du soin et du lien tout au long de la vie engendrent des conséquences sur la vie professionnelle et privent les femmes d’un réel choix de carrière ou de temps de travail.

Les violences sexistes et sexuelles au travail sont importantes : 1 femme sur 3 est victime de harcèlement sexuel et 80 % dénoncent y avoir subi du sexisme. Ce phénomène social massif n’est pas une fatalité.

La CGT revendique :
• L’égalité salariale réelle : SMIC à 2000 €, revalorisation des métiers à prédominance féminine, reconnaissance des carrières, fin des temps partiels subis ;
• La fin des violences sexistes et sexuelles au travail : formation, prévention, protection des victimes et sanction des agresseurs ;
• Une politique de la santé des femmes ambitieuses : droit à l’IVG, suppression des jours de carence, 100 % sécu ;
• Des services publics de la petite enfance et du grand âge de qualité et répondant aux besoins.

Le 8 mars, on arrête tout, toutes et tous !

LE 8 MARS, À LA DGFIP COMME PARTOUT DANS LE MONDE, METTONS-NOUS TOUTES ET TOUS EN GRÈVE POUR FAIRE DE L’ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES UNE RÉALITÉ

Au sommaire :
 Les extrêmes droites sont un danger pour les droits et l’émancipation des femmes - page 4
 Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes - page 8
 Inégalité salariale entre les femmes et les hommes une réalité à combattre - page 12

mag_numero_48

Article publié le 7 mars 2024.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.