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L’extrême droite pour nous, fonctionnaires à la DGFIP, ça changerait quoi ?

Parmi celles et ceux qui ne considèrent pas l’extrême droite comme un danger, il y en a qui pensent que ça ne changerait pas grand-chose, d’autres qu’il faut du changement ou qu’on ne peut pas savoir sans essayer... À la CGT on est pour le changement, mais pour du mieux, pas pour du pire !

Démonstration :

Pour les salaires, ça changerait quoi ?

L’extrême droite est l’ennemie du monde du travail. Elle a voté contre l’augmentation du SMIC et l’indexation des salaires sur l’inflation.

Quand elle propose d’augmenter les salaires, c’est un mensonge qui consiste à donner d’une main en net pour reprendre de l’autre en brut, exonérant le patronat de ses cotisations sociales et asséchant le financement de la protection sociale.

Pour les droits des travailleurs, ça changerait quoi ?

L’extrême droite a toujours détesté les syndicats et en particulier la CGT (qui défend les salariés). Elle veut empêcher les étrangers de voter ou d’être élus dans leurs entreprises, elle veut réduire les obligations des employeurs envers leurs salariés, les moyens et droits syndicaux, elle veut restreindre le droit de grève (notamment dans la fonction publique). La répression anti-syndicale et l’exploitation des salariés ne pourraient que s’aggraver.

Pour les fonctionnaires et à la DGFIP, ça changerait quoi ?

L’extrême droite ne défend pas les valeurs d’égalité, d’indépendance et d’impartialité liées au statut de fonctionnaire.

Partout où elle passe, elle privatise et externalise les services publics (crèches, cantines, par exemple). Car son programme économique ne permettrait pas de les financer : elle veut réduire les impôts et les taxes (sans aucune mesure d’amélioration de la justice fiscale et en asséchant le financement des services publics), diminuer les contrôles (vive la fraude !). L’impact sur les missions et les emplois à la DGFiP est évident et serait extrêmement lourd.

Pour les travailleuses, ça changerait quoi ?

Quand l’extrême droite se préoccupe des femmes, c’est surtout pour les renvoyer à un rôle de procréation et d’éducation des enfants. Elle refuse de reconnaître les inégalités salariales structurelles, elle a voté contre le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes. Si elle cache (un peu) son jeu dans le débat national, elle soutient les gouvernements des pays qui remettent en cause l’IVG. Le RN parle d’avortement de complaisance et de son déremboursement, tout en annonçant l’arrêt des financements des plannings familiaux.

Les suites du tract dans le document ci-dessous

extreme_droit_dgfip_18_06_24

Communiqué du syndicat national CGT Finances publique

Article publié le 21 juin 2024.


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