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Plus attractive la DGFIP avec la semaine en 4 jours ?

Semaine de 4 jours ou EN 4 jours : il ne faut surtout pas confondre

Parmi les différentes annonces régressives de Gabriel Attal devant l’Assemblée s’est glissée la question de l’expérimentation de la semaine de quatre jours pour la Fonction Publique d’État. Pas de fausse joie, il ne s’agit pas de prôner la réduction du temps de travail à 32 H 00 comme le revendique la CGT.

Il s’agit ici de la semaine EN 4 jours et ce n’est pas du tout la même chose.

La semaine EN quatre jours c’est la semaine à la mode patronale : travailler autant mais sur quatre jours. Si le jour de fermeture est identique pour tout le monde, cela permet de fermer les sites et donc d’économiser sur les « fluides » en fermant trois jours consécutifs (VSD). Ce n’est pas pour arranger les agents ou le service public.

La semaine « en 4 jours », innovation managériale, montre le bout de son nez à la DGFIP.

Amélie Verdier a annoncé en instance que les Services Centraux seraient expérimentateurs de la formule à la DGFIP. Sans préciser vraiment qui seraient les cobayes.

Cette « expérimentation » est à la fois complètement déconnectée des aspirations des français, mais aussi et surtout dangereuse pour la santé des travailleurs de la fonction publique.

Une semaine « en 4 jours » dangereuse, car, dans un contexte où le temps de travail est toujours aussi important, il s’agit d’une intensification du travail.

Alors que la fonction publique (et notamment la DGFIP) n’arrive plus à attirer suffisamment d’agents, cette mesure est contre-productive et constitue une véritable menace pour la santé des salariés.

A contrario, et pour rendre son attractivité à la DGFIP, la CGT revendique :
➔ L’instauration de la semaine de 32h à salaire égal et avec réduction de la charge de travail ;
➔ La création de nouveaux postes de fonctionnaires recrutés par concours afin de répartir la charge de travail efficacement ;
➔ L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
➔ La revalorisation des grilles indiciaires, avec rattrapage de la perte du pouvoir d’achat (25% depuis 2008)
➔ L’indexation du point d’indice sur l’inflation
➔ L’intégration des primes dans le traitement pour une prise en compte pour la retraite
➔ Le rejet de la rémunération et de la carrière au mérite

Merci aux camarades de la section CGT Finances Publiques du Rhône pour cette information.

Article publié le 27 mars 2024.


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