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Un seul mot d’ordre : RETRAIT !

Les attaques que nous vivons aujourd’hui sont sans commune mesure avec ce que nous avons pu connaître précédemment. Il s’agit d’attaques contre notre statut de fonctionnaire et nos missions. Les deux sont extrêmement liés car, pour transformer la DGFIP, le gouvernement veut mettre fin à nos droits et à nos garanties. C’est ce à quoi s’attaque la loi dite « Fonction Publique ».

Son objectif est simple : détricoter encore plus notre statut en mettant fin aux CAP, en introduisant un pouvoir disciplinaire plus fort des directeurs, en instaurant un recours accru aux contractuels, en mettant en place des plans de départs dits « conventionnels » et des aides plus importantes à la mobilité oui, mais forcée. Tout cela est présenté sous l’axe d’une volonté officielle de modernisation de la Fonction publique, mais l’objectif « non officiel » est tout autre : supprimer 120 000 fonctionnaires dont 50 000 dans la Fonction publique d’état. Sous couvert de « géographie revisitée » ou de « déconcentration de proximité », c’est une réforme sans précédent de la DGFIP que nous allons connaître, l’Assemblée Nationale ayant voté cette loi ce 28 mai. Pour la seule DGFIP, ce sera de l’ordre de 20 à 25 000 emplois détruits. Dans ces conditions, qui peut espérer muter dans les prochaines années puisque aucune structure n’échappe à la saignée ? C’est la fin de la mobilité choisie.

Concernant les fameux accueils de proximité, véritable fer de lance de la nouvelle Fonction Publique claironnée par le gouvernement, nous n’avons pas ou peu d’informations. Une seule chose est sûre, cela ne sera pas une structure DGFIP. La piste la plus évoquée serait une Maison France Service (M.F.S… acronyme évocateur), où les agents viendraient de manière variable, en fonction des rendez-vous programmés. C’est la fin d’une organisation du réseau identique sur tout le territoire, où chaque contribuable a accès aux mêmes types de Services publics.

Sur le 93, le projet présenté entérine la fermeture du site de Pantin, la fermeture des trésoreries de Stains, Epinay sur Seine, Le Raincy, Livry, la Recette des finances ; le transfert de certains SIE et les PCE qui devraient suivre. Sur Bobigny, la CGT FIP en lien avec l’UD et la CGT des territoriaux de Bobigny ont contribué à mettre en échec le projet d’agence comptable.

Il s’agit bien de mettre fin à toute une série de missions, par des choix fiscaux : la fin de la taxe d’habitation, mise en place du prélèvement à la source et ses conséquences, mais aussi de missions de Services Publics : fin du numéraire à la DGFIP (avec l’exception de dons pour la reconstruction de la toiture d’une cathédrale…), création d’agences comptables, externalisation du Cadastre, attaque sur la séparation ordonnateur/comptable, etc. D’ores et déjà, un appel à la grève de la CGT et des autres organisations syndicales est prévu le 16 septembre contre le projet DARMANIN.

Pour sa part la CGT FIP 93, réaffirme qu’il n’y a pas de concertation possible, elle mettra tout en oeuvre (réunion d’informations, tournées de services…) pour mettre en échec cette contre-réforme. Elle appelle tous les agents à se réunir, à discuter des modalités d’action.

Pour faire reculer le ministère, seule la grève dans l’unité de toute la DGFIP, avec leurs organisations syndicales, tous ensemble, au même moment.

Publié dans le Mouton Noir n°13

Article publié le 8 juillet 2019.


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